Du sang bleu à l'encre noire ou les délires d'une suprématiste africaine
Un pur délire idéologique d'une certaine Natou Pedro Sakombin. Cette historienne improvisée affirme dans son ouvrage que la noblesse européenne est à l'origine de race noire. Sang bleu ferait référence à une couleur de peau - voilà son étrange raisonnement!
A titre d'exemple, le prince noir, figure marquante du début de la guerre de Cent Ans, serait en réalité de race africaine, d'où son surnom. Cette charmante dame oublie qu'Edouard de Woodstock a reçu son sobriquet au XVIe siècle, bien après sa mort. Rien à voir avec son apparence physique: il faisait référence à son armure ou à la noirceur de son âme. Mise à part le côté romanesque qui fit les délices des Romantiques, il était assez prosaïquement fils d'Edouard III, roi d'Angleterre, et de Philippa de Hainaut, originaire de Hollande.
Tout est du même acabit dans la pensée de madame Sakombin. Que l'homme de Cro-Magnon ait pu être noir à son arrivée en Europe, je veux bien le croire, mais que cette première race soit restée telle quelle au lieu de s'acclimater au manque de soleil, qu'elle est dû faire face au racisme de supposés "Aryens" venus d'Asie centrale, ce sont là des élucubrations dignes des Nazis ou des raciologues du XIXe siècle. Les Vikings et nos rois et reines de France étaient noirs et les chroniques, que j'ai lu en latin, les portraits, les témoignages divers, les Mémoires d'un Saint Simon n'en font pas état? Tout cela a échappé aux historiens?
Oui, répond notre docte dame. L'histoire de l'Europe a été falsifiée.
Allons donc. On avait eu déjà Lilian Turam qui montait en épingle quelques figures que l'on appelait jadis mulâtres, des métis: Alexandre Dumas et Pouchkine. Des quarterons, blancs aux trois-quarts, voire au sept-huitième...
Ah! ce désir impérieux de justifier l'immigration de masse, ou de l'occulter... Les Africains sont présents sur notre sol depuis la nuit des temps, dans des proportions semblables aux proportions actuelles et, jadis, ils ont eu en politique, dans les sciences et dans les arts autant de poids que les Blancs. Voilà ce qu'on veut nous faire croire.
Oui, la France, l'Angleterre et l'Espagne ont été des puissances coloniales et l'Europe a rayonné grâce à des progrès techniques hors du commun. L'homme blanc a voyagé, a pratiqué l'esclavage, comme les Arabes et les Noirs eux-même (La colonisation est un phénomène humain), certains ont pris des épouses au loin et il y a eu quelques hommes de couleurs, ici et là dans les ports, de la Renaissance au XIXe siècle. Mais tout cela est anecdotique. Les Blancs ont fait l'histoire de l'Europe pour la simple et bonne raison qu'ils constituent la population historique de ce continent.
Que dirait cette charmante dame si, à l'issue de recherches très orientées, on lui expliquait que des Blancs vivent depuis des millénaires en Afrique Subsaharienne et qu'ils ont participé, tout autant que les Noirs, à l’établissement des rites et coutumes locales? Qu'ils ont autant de droits sur ces terres que ses pairs?
Il ne sera pas inutile, je crois, de résumer la mythologie de ces suprématistes africains, mais aussi, pendant qu'on y est, des féministes, des homosexuels et de toute "minorité" revendicatrice. Jadis, leurs valeurs, leur "race", leur orientation sexuelle prévalaient. Un âge d'or où l'humanité baignait dans le bonheur et l'insouciance. Puis, d'odieux personnages ont fait irruption dans le jardin d'Eden, des Blancs, des Catholiques, des fanatiques brandissant les valeurs du patriarcat. La chute. Les horreurs du racisme, du machisme et de l'homophobie. Pleurez, vous qui êtes avides de paix et de justice! Fort heureusement, lueurs dans les ténèbres, des intellectuels et des militants sont apparus. Avec courage, ils nous montrent du doigt le chemin du paradis perdu. Suivez-les!
Trêve de plaisanteries. Leur passé ne correspond ni plus ni moins qu'au futur qu'ils veulent nous imposer. Dans cet amoncellement formidable d'événements et de figures de toutes sortes qu'est l'histoire, ces hurluberlus trouvent toujours ce qu'ils cherchent et, à la base de leurs investigations, il n'y a, en dernier ressort, que la haine des Européens que nous sommes. Qu'ils l'assument. Qu'ils ne viennent pas étudier gratuitement dans nos universités, toucher des bourses dans nos pays et des aides dans les leurs pour tenter ensuite de nous dénigrer. Nous avons eu des démêlés avec eux par le passé, nous nous en sommes excusés. Nous leur avons accordé leur indépendance. Qu'ils restent dans ces pays dont ils sont si fiers et ne nous tiennent pas pour responsables de la misère dans laquelle ils se sont fourrés.