Un fait divers passé inaperçu
En avril de cette année, dans le petit village ardéchois d'Albon, un homme de trente-sept ans fiché S aurait été interpellé "dans le calme", explique un journal local - l'article est disponible sur Internet. Rien de grave. On l'a interné. Terroriste ou pas, on trouve des fous partout. Un pétage de plombs comme il en arrive tant.
Un habitant du coin m'a livré une version un peu plus précise des faits.
L'homme en question est un ancien combattant de Daech, tout frais rapatrié de Syrie. Si vous suivez l'actualité de ces dernières années au Moyen-Orient, je vous laisse imaginer les atrocités qu'il a pu commettre: viols, pillages, destructions d'églises, massacres systématiques de chrétiens et j'en passe... Pour le remercier, on lui a trouvé une place d'employé communal et un HLM. Il ne sort qu'en djellaba, prie cinq fois par jour et porte une barbe de taliban. Il va de soi que ces collègue de boulot sont contraints de s'habituer à ces pratiques religieuses. C'est aux hôtes de s'adapter, pas au nouveau venu.
Il fait aussi du prosélytisme. Sans grand succès. Protestants de puis près de cinq cents ans, les habitants d'Albon n'ont pas résisté aux catholiques pour se convertir du jour au lendemain à l'islam.
Et puis ne voilà-t-il pas que notre nouveau venu apprend l'existence de Marocains dans le village qui ne suivent pas les préceptes du bon prophète. Depuis Voltaire, on nous assure que les catho sont intolérants. Dans nos villages, il était mal vu jadis de ne pas aller à la messe le dimanche. Pour les musulmans, l'apostasie est tout simplement punie de mort. Notre charmant monsieur a ainsi cherché à se procurer des armes par tous les moyens afin d'éliminer les mécréants. Le maire a alerté les autorités et le GIGN - oui, vous entendez bien - le GIGN a dû intervenir pour "l'interpeller". "Dans le calme?" Pas tout à fait... Ne pouvant trouver d'armes à feu, le terroriste s'apprêtait à faire respecter sa religion avec une machette.
"Que diraient nos anciens s'ils revenaient?" conclut mon ami. En effet, imaginez, pendant la Guerre de 14, un Français part combattre pour une puissance étrangère. Disons pour les Allemands... Les autorités de l'époque auraient-elles fait des pieds et des mains pour le rapatrier, lui trouver un HLM, un job, l'auraient-elles gavé d'allocations et mis à contribution la collectivité pour le nourrir et lui fournir des soins dans un asile?
Pas sûr.
Cette histoire n'est pas une fake news, mais le récit qu'un habitant d'Albon, dont je suis proche, m'a rapporté. Si vous ne me croyez pas, passez quelques jours de vacances en Ardèche - c'est un département magnifique - et interrogez les habitants du lieu. Depuis quelques semaines, ils ne parlent que de cela. Pas comme nos médias, qui se spécialisent dans la "désintox" quand il s'agit de combattre les patriotes, mais se montrent très évasifs - mensonge par omission? - face aux exactions des islamistes et des immigrés.
